Intervention des étudiants de BTS Agronomie productions végétales.
LA LIMAGNE : UNE GRANDE TERRE AGRICOLE.
Les étudiants de BTS du LAEP St joseph sont intervenus à l’amphithéâtre auprès de la classe de 2GT, le jeudi 16 octobre 2015, afin de leur présenter l’agriculture de Limagne, et leur faire prendre conscience de ses atouts et de ses difficultés.
Trois groupes, traitant chacun une problématique précise, ont présenté leur diaporama.
La Limagne : un territoire et un terroir.
Le premier a d’abord expliqué en quoi la Limagne forme un espace possédant une forte identité. Il a ainsi insisté sur le fait que la Limagne ne bénéficie, avec 590 mm de pluie par an, que d’une faible pluviométrie. L’agriculture y est donc très dépendante de l’irrigation, donc de la rivière Allier. Les étudiants ont également expliqué l’évolution de l’agriculture au cours du 20ème siècle : le recul de la viticulture et le passage d’une agriculture basée sur un système « polyculture- élevage » à un système « grandes cultures », où domine les cultures à forte valeur ajoutée : blé panifiable, betterave sucrière et surtout maïs semence.
Un environnement fragile.
Le deuxième groupe à lui abordé l’impact écologique du développement considérable des grandes cultures. Ainsi, l’utilisation généralisée des nitrates menace – t – elle la rivière Allier d’eutrophisation. Il a ensuite présenté les mesures mises en place pour protéger le patrimoine naturel : le réseau « Natura 2000 », les « Mesures Agro – Environnementales et Climatiques » ou encore les « Surface d’Intérêt Ecologique »..
Des acteurs économiques majeurs.
La conférence s’est terminée par l’analyse de l’influence des acteurs économiques sur la production agricole de Limagne. Ainsi, la principale coopérative est « Limagrain », créée en 1965. Aujourd’hui, le groupe Limagrain est le quatrième semencier mondial, et réalise un chiffre d’affaire annuel supérieur à 2,6 milliards d’euros. Employant plus de 2600 salariés dans le monde, il apporte aide et conseils aux agriculteurs, comme les étudiants nous l’ont montré en prenant l’exemple d’une exploitation qui souhaitait créer une unité de séchage.
Marion Barbat
Louis Meyrial – Lagrange
Source : A. Berard