Le 13 novembre dernier, à Clermont-Ferrand, lors de l’exposition « Rendez – vous du carnet de voyage », nous avons eu la chance de rencontrer des carnettistes qui ont su nous faire partager leur passion pour les périples lointains (…)

Voyager, c’est extraordinaire, cela permet de découvrir de nouvelles cultures et d’échanger avec des personnes différentes ; c’est un enrichissement personnel (…) C’est également l’occasion d’en apprendre plus sur nous et de prendre conscience de nos limites.

Certains voyagent pour s’enrichir, d’autres pour accomplir des actions humanitaires et aider les plus démunis ou encore pour tourner une page douloureuse de leur existence (…)

Pour témoigner de leurs expériences et faire partager aux autres ce qu’ils ont vécu, les carnetttistes et les écrivains tiennent un « carnet de voyage. »

Chaque jour, lors de leurs excursions, ils emmènent avec eux ce précieux carnet dans lequel ils inscrivent ou dessinent ce qu’ils voient et le soir venu, ils reprennent au propre leurs notes et font des petits croquis, des dessins, des peintures et commencent à rédiger quelques lignes destinées à la rédaction de leur prochain livre (…)

Lors de cette exposition, nous avons rencontré Léonard Fisch , un carnettiste qui a eu l’occasion de partir en Iran. Il nous a parlé de ce pays que nous connaissons peu.

Il nous a montré le fruit de son travail ; des carnets mélangeant photos, dessins, commentaires personnels et planches de bande dessinée... Il nous a également présenté « Panthère », son personnage fétiche ; il l’a créé lorsqu’il était enfant, il lui permet d’accompagner son récit de manière ludique.

Il a aussi eu à cœur de nous montrer des photos de son périple en Iran : les ruines de Persépolis, le bazar d’Ispahan (...) Les clichés que nous avons vus étaient splendides !

Ses futurs voyages ? L’Égypte, Gaza, l’Europe centrale, la « vieille Europe » comme il la nomme (...)

Léonard Fisch souhaite parcourir le monde sans relâche, c’est un passionné qui nous a fait rêver et voyager le temps d’une conférence.

Alors que nous vivons des moments extrêmement douloureux, extrêmement tourmentés, tentons de garder à l’esprit que la planète est peuplée de belles personnes, de belles âmes qui accueillent quotidiennement ces voyageurs, ces écrivains, ces artistes qui, à travers leurs œuvres magnifiques, adoucissent et embellissent le monde dans lequel nous vivons.

Les élèves de première baccalauréat professionnel.

RESULTATS BEPA PRODUCTION ANIMALE élevage bovin ou équin

12 reçus sur 13 inscrits soit 92 % de réussite.

Toutes nos Félicitations à :

Loïc, Céline, Luc, Emeline, Stella, Kathleen, Chloé, Léa, Audrey, Solène, Chloé et Clara !

Les élèves de la classe de terminale BAC PRO élevage du cheval ont débuté depuis la rentrée de janvier un cycle de travail des poulains de moins d'un an.

Témoignage d'une élève passionnée Ophélie PATRAC:

Tous les mardi après-midi nous manipulons des poulains de l’année au domaine de Moidas dans le but de les présenter à un concours d’élevage pour les valoriser. Il s’agit de 18 poulains de la race Auvergne et de la race Mérens, mâles et femelles.

Le label loisir junior est une épreuve jugée, qui consiste à faire passer aux poulains différents types d’obstacles comme par exemple une bâche, une passerelle, monter dans un van…

Ils doivent donner les pieds ou rester immobiles quand on le souhaite…

Le poulain doit rester attentif à son dresseur et réceptif à ses demandes. Ce type d’épreuve permet de tester le caractère de chaque poulain et ainsi de mieux les connaitre.

Les poulains sont aussi jugés sur leur morphologie et leurs allures.

L'objectif est double: apporter une garantie au potentiel acquéreur d'avoir un cheval éduqué, et de préparer dans les meilleures conditions ce dernier à sa future carrière de cheval de selle

Ce type de travail nous permet d’apprendre sur la manipulation des poulains, leurs réactions, les dangers que l’on peut rencontrer, et aussi comment mieux les comprendre.

Chaque élève se voit attribuer deux chevaux minimum et trois au maximum, ce qui nous permet de voir différents caractères…

Nous présenterons nous-mêmes les poulains qui nous sont confiés, lors du concours officiel en avril prochain!!! Alors au boulot...

Domaine de Moidas - novembre 2013

Lors de la semaine sevrage, nous avons manipulé des poulains qui étaient, il y a 3 jours encore dans une pâture de 80ha, en totale liberté.

L'objectif de cette semaine était d'éduquer et manipuler les poulains pour qu'ils se familiarisent aux contacts de l'homme, puis qu'ils soient sevrés en douceur.

1ère étape: on fait passer le poulain avec sa mère dans le couloir de contention pour pouvoir le licoler (2 passages à vide et le 3ème passage on les arrête dans le couloir).

2ème étape: une fois le poulain et la jument fermés dans le couloir, on rassure le poulain, puis on le licole (1 personne de chaque côté du couloir pour aider à licoler, si le poulain bouge), ensuite nous prenons une grande longe pour pouvoir laisser le poulain s’exprimer et le reprendre en toute sécurité

3ème étape: après les premières résistances du poulain en bout de longe, nous exerçons une traction qui met le poulain en situation d’inconfort. Cela l’incite à venir vers nous pour trouver une situation de confort.

Ensuite, lorsque les poulains cèdent à la traction et marche en main, on sort du manège et on va les promener en extérieur à la découverte de leur environnement. Dans un premier temps avec leur mère puis seul.

Lorsque les poulains marchent bien en main en extérieur, on effectue une désensibilisation avec une baguette en noisetier : on touche le poulain sur tout le corps avec la baguette, on le fait jusqu’à qu’il reste immobile à son contact.

Lors de la désensibilisation à la baguette, nous avons bien touché les membres pour ensuite pouvoir les prendre. Nous leur attrapons les pieds et le tenons jusqu’à qu’ils se calment puis nous les relâchons.

Lorsque la prise des pieds est acquise nous leurs avons fait passer une bâche en utilisant le principe de la traction. Cet exercice permet aux poulains de franchir une embûche (nouvelle sensation sous les sabots) et d'accroître sa confiance à son dresseur.

Lorsque la bâche a été acquise, nous leurs avons fait un premier pansage en passant juste le bouchon. Puis nous leurs avons fait une désensibilisation avec un tapis en les frottant de l’encolure à la croupe et nous leur avons laissé le tapis sur le dos en les faisant marcher avec.

Pour finir la semaine, une dernière récompense et nous effectuons le sevrage de tous les poulains en les laissant dans le manège et en ramenant toutes les juments au pré.